, ,

Série en quatre tomes, Le fossoyeur de Chihiro Watanabe publié aux éditions Komikku est un shonen horreur qui nous entraine au sein d’un monde humain contaminé par des possédés. Hitsugi est entraîné dans le métier de « fossoyeur », un rêve qui se transforme rapidement en un cauchemar où « seule la mort peut les sauver »…


Le fossoyeur (T01)


Saga : Le fossoyeur

Scénario : Chihiro Watanabe

Dessin : Chihiro Watanabe

Genre : seinen horreur

Éditeur : Komikku

Sortie : 29 avril 2021

Pages : 179 pages

Prix : 7,99€

Synopsis : Lorsque les personnes meurent, il arrive qu’un esprit maléfique se saisisse de leurs âmes en transition pour l’au-delà. On appelle ce phénomène « la phase de mort’. Ces âmes possédées ont besoin de se nourrir de celles des vivants pour exister. Hagi est le fils d’un puissant sorcier dont la spécialité est de chasser ces esprits démoniaques. Grâce à une puissante épée-guillotine qui est dans sa famille depuis des générations, il va au-devant de combats horrifiques et épiques, pour le salut de l’humanité !

Note : 4.5 sur 5.


Le fossoyeur : une destinée traumatisante

Le fossoyeur de Chihiro Watanabe est une histoire dont le synopsis m’avait intrigué et dont la fin de série en seulement quatre tomes m’attirait. Le coup final fut porté lorsqu’un jour, à quelques heures d’un oral, m’ennuyant, je décida d’entrer dans cette boutique et tous me les accaparer. À l’heure actuelle où les deux premiers tomes sont lus, je ne regrette absolument pas. Watanabe nous emmène dans un monde rempli d’humains, dont certains sont possédés par des esprits. Selon le temps de contamination, la défense plus ou moins forte de l’esprit ou l’arrivée des exorcistes pour les libérer, les possédés passent des phases. Quatre au total, dont la dernière entraine une rage inarrêtable… Inarrêtable jusqu’à ce que le possédé soit tué : c’est le métier du fossoyeur. Hitsugi, descendant de cette lignée, admire le métier de son père mais lorsqu’on lui demande ce qu’il fait concrètement, Hitsugi ne sait pas quoi répondre. Sa curiosité l’entraîne au devant d’une destinée traumatisante. Si l’histoire des possédés qui pourrait facilement nous rappeler ce qu’on connait déjà à travers les infectés n’est pas la plus originale, la trame scénaristique autour d’Hitsugi est ce qui m’a fait le plus vibrer. En effet, le malheur d’Hitsugi est si bien retranscrit. Non seulement Le fossoyeur de Watanabe est généraux en termes de page et d’illustration, mais il l’est également en dialogues.



Un shonen horrifique : affronter ses démons

Watanabe dans son œuvre arrive si bien à mettre en exergue les émotions à la manière d’un véritable shonen. La trame de fond sur les possédés n’est pas l’enjeu le plus important, non, c’est plutôt la vie d’Hitsugi qui nous intéresse ici : comment ce dernier, après ce qu’il a vécu, va-t-il réussir à surmonter son traumatisme ? Au-delà que la tenue d’Hitsugi soit extraordinaire, et si l’on met de côté quelques unes de ses réactions un peu grossières, le scénario du fossoyeur autour d’Hitsugi est vraiment génial. Watanabe utilise une triple écriture : en même temps qu’on lit l’action et les émotions d’une scène, une autre scène nous délivre des discours en arrière-plan tandis que l’action retranscrite se mêle à des flash-backs. C’est sans me faire penser à Naruto : ce style scénariste que j’adore nous fait revivre vraiment l’action, les émotions, la progression dans une histoire qui est horrifique. Effectivement, l’horreur est un des grands thèmes du fossoyeur : le sang, la décapitation, les scènes glauques sont bien présentes et servent à l’histoire, au traumatisme présenté. Bref, le Fossoyeur de Watanabe m’a conquis.

Laisser un commentaire

Tendances

Propulsé par WordPress.com.