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Extrait – Ce dessin fin et la prédominance du blanc sont l’emblème de la saga

Aposimz – La planète des marionnettes (T01)


Saga Aposimz

Auteur : Tsutomu Nihei

Éditeur/pages/date : Glénat, 180 pages, 7 nov. 2018

Prix : 7.60€

Synopsis : Sur l’astre artificiel géant Aposimz, couvert de ruines… En plein milieu d’un exercice de marche, Ao, Biko et Esserow, habitants de la “poutrelle à la macle blanche” viennent au secours d’une fille étrange poursuivie par des soldats de l’empire de Libedoa. Celle-ci leur confie un “code” et sept projectiles capables de bouleverser le monde !


Un scénario convaincant et prometteur

Aposimz, la planète des marionnettes propose un scénario intriguant sur un premier volume riche en actions. Bien que le synopsis permet d’en douter (un code et sept projectiles capables de bouleverser le monde, c’est original mais une prise de risque), on lit ce premier tome avec une grande rapidité et les péripéties sont déjà riches, peut-être trop rapides d’ailleurs. Quelques éléments de compréhension nous sont déjà donnés, parfois maladroitement, c’est-à-dire qu’on tend plus vers une explication de scénario qu’une intrigue. Mais le topo est que l’empire de Revidor exerce une emprise autoritaire sur la surface de l’astre artificiel et prétend vouloir libérer le peuple du joug des bureaux centraux auxquels ils tentent d’y accéder, très difficilement à cause de la mégastructure qui les protège. Ils sont donc à la recherche d’une arme assez puissante pour la détruire, tuant tout rebelle sur leur passage. Pour exercer cette emprise autoritaire, ils font appel à des marionnettes régulières : des êtres parfaitement conscients qui peuvent se transformer et user d’armes et de techniques surpuissantes par rapport à certaines conditions, ne pouvant être tués qu’en fracassant la tête. Ça me fait énormément penser à Ajin tout de même. Notre héros est donc un rebelle, et l’arrivée de Titania, un automate, va bouleverser la vie de ce dernier et de ses amis.

Un dessin particulier

La première chose que l’on aperçoit dans ce manga qu’est Aposimz, c’est ce dessin très fin et très blanc. Des teintes blanchâtres qui pourront gêner des lecteurs : sur certaines scènes, on n’y voit pas forcément grand chose. Ainsi, les décors – l’astre artificiel le veut – ne sont pas très riches et de toute façon peu visibles. Nous sommes vraiment sur une planète à la surface gigantesque et dégagée, avec un intérieur fait de conduits, d’énormes tuyaux à travers lesquels on peut descendre ou monter en rappel. Concernant le combat entre marionnettes, il faut avoir l’œil et être attentif pour pouvoir les différencier. Le dessin est plutôt beau mais sans être talentueux non plus du fait de ce que j’ai dit précédemment. Quant aux dialogues, ils ne sont pas énormément présents, seulement pour dire des choses intéressantes. C’est une certaine austérité qui se dégage finalement de ce manga, du moins de ce premier tome. De fait, il se lit rapidement et on y prend goût, mais la majeure partie du scénario reste encore un mystère. En tout cas, le début et la fin commence et se termine de manière forte, une bonne accroche et une bonne ouverture pour une suite qui sortira en janvier et dont on espère tout aussi rythmé.



Une réponse à « Aposimz – Tome 1, un début prometteur pour le créateur de BLAME! »

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