Les contes de Grimm : un petit recueil des contes populaires allemands avec dedans la gardeuse d'oies, l'homme à la peau d'ours, les nains magiques, les souliers du bal, les sept souabes, Jean mon Hérisson, l'enfant de la bonne Vierge.
Une odyssée du Grand Nord, petit plongeon dans le XIXe siècle canadien
Malemute Kid, Mason et son épouse indienne Ruth épuisent leurs chiens de traîneau en quête d'or, de sensations fortes et d'avenir radieux. Mais la chute d'un arbre sur leur chemin ramènera les aventuriers à leur condition de simples et fragiles mortels. Le périple au long cours de Naass, dans la glace et le froid, est un mystère pour tous ceux qui, depuis des années, croisent sa route. Ils ignorent que le jeune chef indien est à la poursuite d'Unga, la femme qui lui a été ravie. Dans le «Silence Blanc» du Grand Nord, solitude et violence sont le quotidien des héros de ces deux nouvelles de Jack London.
Qatar, le Lustre et l’Orient, une histoire du Qatar en BD
Culturellement et politiquement, le Qatar est une synthèse ambiguë entre l'Orient et l'Occident. Rattaché à l'empire ottoman pendant des siècles, puis sous protectorat britannique, il acquiert son indépendance en 1971 et a dû composer avec une situation géopolitique complexe qui le rend très vulnérable. Comment ce petit pays richissime a-t-il réussi à tirer son épingle du jeu et à s'assurer un rayonnement mondial ?
Pourquoi il faut relativiser la risque d’une troisième guerre mondiale
Dans 21 leçons pour le XXIe siècle, l'historien Yuval Noah Harari consacre un chapitre à la thématique de la guerre et à son appréhension pour le siècle à venir. Il revient sur la peur d'une troisième guerre mondiale en relativisant avec pour argument fondamental le changement de conception de la guerre.
Comprendre aisément les débats politiques contemporains sur l’immigration avec Yuval Noah Harari (lycée et plus)
Au fil de ma lecture du livre 21 leçons pour le XXIe siècle (éd. Albin Michel) de Yuval Noah Harari, un chapitre sur l'immigration retient mon attention. Une excellente porte d'entrée pour les lycéens et plus pour comprendre les enjeux politiques autour de l'immigration.
La pêche du jour d’Eric Fottorino, un dialogue sur la question migratoire
Deux personnages réunis sur le port de Lesbos, en Grèce, évoquent le destin des migrants. L'un est un étrange pêcheur qui fait commerce de leurs corps sans vie. L'autre un client dont on ne sait s'il veut acheter ces cadavres, ou se racheter. D'emblée s'installent le malaise et le questionnement. Pourquoi ce mélange de cynisme, d'indifférence, d'impuissance ? C'est le miroir de nos renoncements que nous tendent les mots âpres de l'auteur qui se demande si nous avons cessé d'être humains. Au moment où le sort des réfugiés est sans cesse instrumentalisé, où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants meurent de traverser la Méditerranée parce qu'ils veulent simplement vivre, La Pêche du jour est un texte sombre et bouleversant. Pour réfléchir, pour s'indigner, pour agir.
La Faim de Knut Hamsun, récit de la mendicité
Le norvégien et prix Nobel de littérature Knut Hamsun nous livre dans La Faim un récit touchant sur la mendicité. Comment l'honnête homme qui n'arrive pas à vivre de sa plume et refusant à voler peut-il survivre dans les rues de Christiania ?
Le vol du microbe ou le blanc qui deviendra nègre
Un homme dérobe à un biologiste un tube à essai contenant un germe terrible, capable de mettre une ville voire un pays entier à genoux en quelques semaines : le choléra.
La Machine à Explorer le Temps de H.G. Wells : fondateur de la dystopie
« Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s’étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d’immenses édifices s’élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée – ondoyant et s’évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d’un solstice à l’autre, en moins d’une minute, et que par conséquent j’allais à une vitesse de plus d’une année par minute ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s’évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps. »
SP | Monstrueuse féerie, quand la réalité se pare de singulier
Depuis toujours, j’ai du mal à établir des contacts avec les gens « normaux ». Quand je suis dans le trou noir, la tronche à l’envers, avec l’envie d’engueuler le vent et les oiseaux, je me dis parfois que ce sont des modèles en série, des ersatz, des brumes floues, sans consistance. Alors que les bizarres, c’est plus noble. Eux, ce sont des modèles uniques qui sont nés sans mode d’emploi et en kit et qui ont dû se fabriquer seuls. Alors, bien sûr, ça donne des constructions très personnelles. Les idées ne sont pas au bon endroit, ou bien elles sont morcelées ou trop vastes, sans limites. Et parfois, il manque des pièces. C’est le problème des trucs en kit. Je suis devenu psychologue et je travaille dans ce Centre. Souvent mon boulanger me demande si ce n’est pas trop dur de travailler avec « les fous ». Moi j’ai envie de lui répondre que ce qui est vraiment dur, c’est plutôt ce genre de dialogue, mais je me tais. Et je ne peux pas répondre que parmi les Monuments, on peut parfois trouver des elfes.