J’écris et je publie la chronique d’Avatar 2 lorsqu’il n’est plus diffusé au cinéma, non mais on est où là ? Tant pis, j’avais quand même envie de donner mon avis sur une prouesse technologique… plutôt longue. Je préviens, je vais être un peu dur sur cette critique !

Avatar 2 : la voie de l’eau
Réalisateur : James Cameron
Scénariste : Cameron, Friedman
Producteur : Lightstorm et TSG Entertainment
Acteurs : Sam Worthington, Zoe Saldaña, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Kate Winslet
Genre : SF
Nationalité : États-Unis
Sortie : 2022
Durée : 3h
Résumé : Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l’histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu’ils endurent.
Avatar 2 : une prouesse technologique
Avais-je déjà vu le premier Avatar ? Je ne sais plus, quelques extraits peut-être. C’est sans vraiment connaître que j’ai foncé sur Avatar 2 et pas besoin du premier pour voir le second. Je vais aborder Avatar 2 sous trois angles : la prouesse technologique, le scénario, la durée du film. Prêt ? Alors, à l’eau !
Il faut bien le dire, Avatar 2 est très beau. Je l’ai vu personnellement au cinéma et en HFR, une technologie qui permet d’avoir des scènes en 48 FPS (images par seconde) alors qu’habituellement, les films sont tournées et diffusées en 28 FPS. Pour faire simple, les scènes sont plus fluides et rapides ! Le film entier ne serait pas totalement en HFR et j’avais lu que les transitions entre les 28 et 48 FPS se voyaient et dérangeaient, mais je n’ai rien remarqué. Outre cela, Avatar 2 est très beau. L’ambiance est assez exceptionnelle, Pandora nous fait voyager sur un autre monde. Nous passons des forêts à l’océan, et c’est dans ce milieu naturel que James Cameron nous livre tout son talent. L’essentiel des scènes est tourné dans l’océan, sur et dans l’eau. Aussi puissant et réel qu’un documentaire animalier, nous avions la sensation de nager avec les personnages et c’est avant tout pour cette beauté spectaculaire qu’Avatar 2 m’a plu puisqu’il ne faut pas en attendre beaucoup de l’histoire.

Avatar 2 : un scénario catastrophique
Si vous vous attendiez à un scénario réfléchi, laissez tomber. Je suis très étonné qu’un réalisateur comme James Cameron avec toutes ces années de préparation nous ait laissé une histoire aussi mauvaise. Grosso modo, c’est l’histoire d’un personnage qui vient sur une planète étrangère se venger d’un personnage – et pour le retrouver, il est prêt à tout brûler. En 2022, les antagonistes sont censés être largement beaucoup mieux traités et mieux réfléchis, Cameron a des décennies de retard sur l’écriture de son vilain. C’est la saga elle-même qui sauve sûrement le film sur ce point. En effet, Cameron laisse dans Avatar 2 des points d’intrigue qui seront développés et détaillés par la suite sans aucun doute. Cependant, lorsque l’on se circonscrit au film en lui-même, c’est très décevant.



Trois heures de plaisir pour les yeux, trois heures d’ennui pour la tête
Trois heures de film. Quand je vois deux heures, je souffle déjà. Alors trois heures ?! J’ai quand même pris mon courage à deux mains, j’y suis allé et je n’ai pas trouvé ça long, ni rapide d’ailleurs. C’est majestueux d’avoir autant de temps pour observer des scènes aussi ambitieuses. Néanmoins, quelle tristesse de délivrer un tel scénario en trois heures. Couper quelques scènes inutiles auraient pu réduire le temps et rendre l’histoire plus dynamique et efficace.
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