An 318. Lombrocorp est envahi par les rats de Sphincter Cell. Kerubim est arrêté par le corps de garde de la cité, incapable d’avoir arrêté les rats. Afin de sauver Lou, il accepte de participer au nouveau plan mis en place. Voici le deuxième et dernier tome de Kerubim dans la collection « Dofus Heroes ».

Kerubim (tome 2)
Scénario : Éric Hérenguel
Dessin : Julien Ribas
Éditeur : Ankama Éditions
Genre : BD Jeunesse, Fantastique
Collection : Dofus Heroes
Sortie : 19 septembre 2013
Pages : 46 pages
Dimensions : 29,5 x 20,5 cm
Résumé : Kerubim, Crocosec et Indie sont arrivés à Lombrocop. Le roi Abrasif choisit Kerubim pour affronter Sphincter Cell, responsable de la famine. Avec ses amis, ils tendent un piège pour empoisonner le roi des rats et l’atteindre.
Kerubim : un héros qui méritait mieux
Dans la lignée des héros de Dofus, Kerubim est une sacrée personnalité. Dans un dessin animé, il raconte ses aventures de jeunesse. Il a son personnage dans le jeu-vidéo éponyme en tant que grand collectionneur dans une maison riche de souvenirs. Kerubim : c’est la définition de l’aventurier. Il a même le droit à une BD attitrée dans la collection « Dofus Heroes », en deux tomes. Je précise bien qu’elle est en deux tomes car selon moi il est nécessaire de lire les deux tomes pour se faire un avis complet, sauf si ce n’est pour ne pas avoir l’histoire complète et ne rien y comprendre. D’ailleurs, à la lecture du second, on n’y comprend pas grand chose de plus. L’aventure n’a pas de saveur particulière : les enjeux sont pourtant multiples. Il faut sauver Lombrocorp des rats. Si la cité de Lombrocorp ne nous parle pas, la présence de Sphincter Cell est appréciable. Mais pourquoi ne pas parler d’Amakna où règne justement Sphincter Cell dans le jeu ? L’autre enjeu, le principal, est le sauvetage de Lou. Celui-ci aurait pu être plus intéressant si on avait de quoi apprécier l’amitié ou le couple Kerubim-Lou. Or, sans attachement, la quête ne nous intrigue que très peu.
Une histoire brouillon
Parlons de la quête d’ailleurs. Les auteurs (Éric Hérenguel et Julien Ribas) ont tenté de produire quelque chose de complexe : un scénario situé dans le temps présent, et une dimension dans laquelle Kerubim se retrouve en face de son Dieu. Les deux choses entremêlées de retour dans le passé, de mémoire perdue, retrouvée ou corrompue. Dans tout ce bordel, on ne s’y retrouve plus et le scénario – pour lequel on n’a pas d’attache – devient confus. Dans ce second tome, mes passages préférés restent clairement les nombreux retours de Kerubim face à son Dieu, parce que c’est un peu drôle. L’aventure de Kerubim quant à elle ne m’a pas fait rêver. Pour le dessin, j’appréciais tout autant que je n’appréciais pas forcément. Pour les autres personnages, là aussi, c’est brouillon. On ressent surtout de la lourdeur et l’histoire des personnages n’est pas assez travaillée. Contrairement au premier tome, le tome 2 de Kerubim ne nous apprends que peu de choses de son histoire, il n’est que l’achèvement d’une aventure son véritable fond. L’enjeu de la quête lui-même n’est pas spectaculaire : il faut sauver une cité de la famine. Dans un univers comme le Krosmoz, on peut s’attendre à mieux.
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