Décidément, réaliser et scénariser un film de science-fiction se révèle une tâche ardue lorsqu’il s’agit d’être clair à propos des idées exprimées ou supposées. 2036 Origine inconnue, malgré un synopsis et une couverture alléchants, s’avère être une incroyable déception.
2036 : Origine inconnue
Titre : 2036, Origine inconnue
Réalisateur : Hasraf Dulull
Avec : Katee Sackhoff (Mackenzie), Steven Cree (Arty), Julie Cox (Lena)
Genres : Science-Fiction, Thriller, Action
Sortie : 2018
Durée : 1h34
Résumé : Après l’échec d’une mission sur Mars, A.I./ARTI est à présent utilisé pour la mission 2036 supervisée par un groupe d’humains. Ils découvrent un monolithe d’origine inconnue qui pourrait avoir un grand effet sur la Terre.
Origine inconnue, une mauvaise surprise
Après le succès de Perdus dans l’espace, mon envie de me faire une oeuvre de science-fiction est revenue. Me voilà défiler le catalogue de Netflix et attiré par l’affiche et le résumé d’Origine inconnue. Quand je lance le film, mon avis est plutôt positif. L’ambiance solitaire dans un vaisseau où nage une confrontation homme-machine entre Mackenzie et Arty est plutôt intrigante, sur fond d’enquête sur la mort du père de cette dernière. Malgré ses algorithmes, la machine peut-elle avoir la capacité de jugement d’un humain ? D’autant plus que l’aspect visuel du film est plutôt belle à ce moment-là. De fait, les premières vingt minutes sont bonnes avant que ne provienne une catastrophe… d’origine inconnue.
Le néant flotte dans l’incompréhension
Mes connaissances dans le domaine de la science-fiction sont limitées. Par conséquent, je suis plutôt perméable aux explications scénaristiques qui nous sont données. Le problème d’Origine inconnue est de nous offrir un scénario qui le fil déroulant les questions s’accumulant. L’incompréhension peut être un atout lorsque la chute du film, sa sortie nous fait comprendre une lecture inattendue. Mais celle-ci ne vint jamais, nous laissant nager dans le questionnement jusqu’au bout, ressortant avec l’impression d’avoir perdu une heure et demie de notre vie. Le cube à la nanotechnologie était un bon outil comme enjeu géostratégique, mais l’histoire a dérivé dans un ensemble de questions existentielles sur le bon destin de la race humaine. Rien d’explicable, et même après avoir cherché sur le net, rien ne nous est donné. La fin, surtout, est peu concevable malgré je l’avoue son caractère inattendue. Les révélations semblent se succéder, mais sans nous donner une explication. Quelques jolies images quand ce n’est pas non plus martelées mais sans histoire, il n’y a aucun intérêt. Bref, comme pour Ad astra, je n’ai rien compris.
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