Titre : Sirius the Jaeger
De : Olan Rogers
Date de sortie : juillet-septembre 2018
Nombre et durée d’épisodes : 12 | ~22 min
Diffusion : AT-X ; Tokyo MX ; BS11 ; Netflix
Synopsis : Empire du Japon, 1930. Les Jaegers, « les chasseurs de vampires » sont appelés à Tokyo. Leurs ennemis, victimes d’un mal qui se propage dans leurs rangs, préparent quelque chose, en lien avec l’Arche de Sirius. Yuliy, un loup-garou jaeger, est le dernier survivant de cette famille. Il découvre les secrets de sa propre famille ainsi que son rôle à jouer dans cette guerre.
À quelques centimètres du perfect
Sirius the Jaeger, c’est un animé que j’ai regardé en VOSTFR sur Netflix par pur hasard. D’habitude, je ne suis pas trop histoire de vampires mais là, j’ai trouvé l’animé sympa. Les vampires et les Jaegers se font une guerre éternelle, ou presque, et c’est tout au long de cette mini-série, du début jusqu’à la fin que des affrontements vont avoir lieu. Et ce sont de vrais affrontements, avec pas mal de sang, des choses plutôt gores et non censurées. On retrouve une histoire d’une famille décimée, n’ayant plus que deux survivants : deux frères, l’un ayant rejoint le camp antagoniste, l’autre opérant une vengeance. Bien que cette partie du scénario reprend étrangement de nombreux points de la famille Uchiwa de Naruto, il y a quand même des disparités qui offre une vision originale à l’animé. D’ailleurs, petit détail, mais à un moment on voit des ninjas portant des bandeaux comme dans Naruto, c’est en partie pour ça que je me permets de faire le rapprochement. On possède un personnage franchement cool, qui n’est ni trop mauvais, ni trop puissant et qui a une quête. À côté, son équipe est bien présente et a du caractère, elle me fait penser aux coéquipiers que tu as dans le jeu Final Fantasy XV par quelques aspects (Philip = Prompto par exemple). Le dessin a l’ambition quelques fois, je crois, de plans en 3D qui rendent vraiment bien. Quant aux vampires, notamment leur boss, ils ont la classe et leur but n’est pas si naïf et idiot que ça (parce que être méchant pour juste être méchant, c’est dépassé maintenant, faut plus jamais faire ça). Bref, tout est bien partie pour faire un joli score, mais il y a quand même quelques défauts.
L’animé a le talent et les outils pour faire quelque chose d’inoubliable et ce ne fut pas assez bien exploité malheureusement ! En effet, l’écriture est maîtrisée et elle permet de nous offrir des scènes émotives, mais pas assez, parce que la musique ne colle pas ou n’est pas assez présente ! De même, douze épisodes, c’est court il faut se l’avouer, il est difficile de donner à travers les nombreux personnages qui jalonnent les épisodes, de grandes émotions et un fort attachement pour eux. De même, certes on comprend la quête de Yuliy (j’adore ce nom), mais je pinaille sur le fait qu’elle n’est pas assez exploitée en profondeur pour qu’on soit d’accord, pour qu’on le suive. Enfin, la fin est jolie mais pas terrible car elle peut s’attendre à des kilomètres pour des avertis. Beaucoup de défauts mais j’ai bien aimé l’animé et je vous le conseille quand même, en espérant de ne pas trop vous avoir découragé pour le mater, tout en sachant qu’il est très récent.
Ils l’ont vu
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